Jean Schultheis Confidences pour confidences
Jean Schultheis |
Confidences pour confidences |
© 1980 - Editions Flamophone
Vous m'aimez, mais pas moi
Moi, je vous... vous l'aimez
Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment
Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Mais aimez-moi à genoux
J'en suis fou
Mais de vous à moi je vous avoue
Que je peux vivre sans vous
Aimez-moi à genoux
J'en suis fou
Et si ça vous fait peur
Dites-vous que sans moi
Vous n'êtes rien du tout
Tout pour rien, rien pour vous
Vous m'aimez, mais je joue
J'oublie tout
Confidences pour confidences
C'est toujours moi
Que j'aime à travers vous
Vous pleurez, révoltée, taisez-vous
Vous m'aimez, mais pas moi
Moi je vous veux pour moi
Et pas pour vous
Vous je m'en fous, tant pis pour vous
Aimez-moi à genoux,
J'en suis fou
Et n'oubliez jamais que je joue
Contre vous, vous pour moi
Sans vous, vous l'avez voulu
Tant pis pour vous
Aimez-moi
Mais confidence pour confidence
C'est moi que j'aime à travers vous
Je me fous, fous de vous
Vous m'aimez, mais pas moi
Moi, je vous... vous l'aimez
Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment
Confidences pour confidences,
C'est moi que j'aime à travers vous
Il doit y avoir un truc à creuser au fin fond de mon obscur subconscient... Comment se fait-il que l'écoute des chansons provoque chez moi tant d'émotions ou de réflexion, c'est selon ...? Cela m'intrigue de plus en plus...
Bon, de toute façon, ça n'est pas le propos. Il s'agit davantage de cette chanson ci-dessus (re)copiée, entendue, puis écoutée, attentivement écoutée au fil des paroles d'apparence anodines -voire idiotes, je sais. Il s'est produit comme un déclic à l'écoute de ce personnage-narrateur pervers qui joue avec sa victime consentante comme le chat avec une souris (mais alors une souris bien bien droguée, car elles sont rarement consentantes, quand même ...! ). C'est tout le problème, artistiquement mêlés, de l'amour de la victime pour son bourreau, du plaisir dans la soumission humiliante, de l'interdit... C'est la beauté du diable, comme toujours... Mais bon sang, comment (COMMENT ??!!) en arrive-t-on à tomber là-dedans, quand rien n'y prédispose en apparence, particulièrement un caractère de con-têtu-obtus-méfiant-chiant (ne rayez rien, pas de mention inutile), et, surtout, à en être ravi...?? Je sais bien que les mécanismes de l'esprit humain me sont étrangers (encore un pavé dans ma mare, plouf...) ; je sais bien qu'on manque d'objectivité sur soi-même... Mais à ce point-là... Au point de se dire qu'on n'a même pas envie d'en sortir malgré le "salvateur" déclic... Cela me donne à penser, j'avoue être un peu perdue, là... N'empêche, je ferais mieux de couper tous les ponts, ou je vais devoir prendre des actions chez Kleenex...